Bonjour à tous, et bienvenue dans une nouvelle édition de Pokébiologie ! Je suis lyd, un Pokébiologiste passionné, et je voudrais parler du sujet de la symbiose dans cet article. En résumé, la symbiose est une relation écologique entre deux Pokémon, qu'elle soit bénéfique ou non. Je ne couvrirais que les symbioses inter-espèces (entre deux espèces différentes) dans cet article, car j'ai dédié beaucoup de mon temps d'étude à cet aspect spécifique de la symbiose. Commençons cette analyse du monde merveilleux de la Pokébiologie :
La coopération :
Le mutualisme
"Le mutualisme est une relation symbiotique dans laquelle les deux Pokémon sont bénéficiaires et gagnent à y participer."
Trompignon et Floramantis forment le meilleur exemple du monde Pokémon de symbiose mutuelle. Ce type de relation, entre plante et fongus, est appelée mycorhize, dans laquelle la plante voit son glucose volé par le fongus, qui en retour donne à la plante de l'eau et des minéraux. Certaines plantes bénéficiant de ce mutualisme ne survivrait pas sans le soutien du fongus, ce qui est le cas pour Floramantis, qui échouerait à se reproduire et à produire des graines sans le soutien de Trompignon. De façon similaire, la survie de la plupart des fongus vus dans ce type de relation dépend de celle-ci ; Trompignon est dans ce cas, car il ne peut pas obtenir suffisamment de glucose tout seul.
Il y a deux types de mycorhize : l'ectomycorhize et l'endomycorhize. Dans la première, le fongus ne pénètre pas les cellules des racines de la plante, alors que dans la seconde, l'hyphae du fongus (les filaments ramifiés du fongus) pénètre celles-ci. Le cas de Floramantis et Trompignon est, dans les faits, de l'endomycorhize, mais vous vous demandez peut-être comment leurs racines se connectent alors qu'ils bougent constamment. Les Pokémon surprennent notre intuition, et bien qu'il n'y ait pas une réponse définitive à cette question, notre équipe pense que quand l'opportunité leur est donnée, quand ils ne sont pas en train de marcher ou de sautiller (pour Floramantis et Trompignon respectivement), ils forment rapidement des racines et des hyphaes et se connectent rapidement l'un à l'autre. C'est pour cela que vous ne trouverez jamais un Floramantis loin d'un fongus et pourquoi vous ne trouverez jamais un Trompignon loin d'une plante.
Fait amusant, étrangement, Mimantis parasite en fait Trompignon, car il est trop sous-développé pour produire son propre glucose et vole le peu de nourriture qu'a Trompignon. Cependant, après avoir évolué, leur relation devient mutuelle, car Floramantis peut produire son propre glucose du soleil et Trompignon peut finalement éviter d'être parasité pour nourrir Mimantis. Sur une note moins agréable, cette symbiose est en réalité plus sinistre que prévue : de la même façon que les Mimantis juvéniles volent la nourriture de Trompignon, les Floramantis plus âgés inhibent la croissance des Trompignon pour éviter qu'ils ne deviennent trop fort et brisent leur union. C'est aussi la raison de pourquoi les Gaulet et les Lampignon sont rarement vus dans n'importe quelle forme d'association mycorhizale. C'est probablement lié à la fin de vie de Floramantis, où Trompignon ne peut généralement pas survivre sans son aide. En dépit de cette note plus dramatique, cette relation est tout de même mutuelle, car les deux en bénéficient lourdement, mais cela montre juste que parfois le monde des Pokémon est plus énigmatique que vous pourriez l'imaginer.
La coopération obligatoire-facultative
"Une coopération obligatoire-facultative est une relation symbiotique dont les deux Pokémon bénéficient, mais où seule une des deux espèces a besoin de celle-ci pour survivre."
L'accouplement des Pokémon est un sujet délicat, mais avez-vous notez que des Pokémon tels qu'Apitrini, Charmillon et Sonistrelle sont souvent les partenaires des gardiens des pensions (ces Pokémon ne sont pas vraiment utilisés en combat par ailleurs, n'étant pas du tout de bons combattants) ? Il y a une raison à cela. Voyez-vous, pour un Rosélia femellle, et pour les Pokémon taxonomiquement proche, pour avoir un Œuf, ils doivent recevoir le pollen d'un mâle jusqu'à leur stigmates. Et bien qu'environ un cinquième des angiospermes (un groupe taxonomique important dans le monde Pokémon) opte pour l'utilisation du vent et de l'eau pour porter leur pollen, la majorité des espèces préfèrent que leur pollen soit porté par un autre Pokémon.
Avec ses pétales vifs et parfumés, Rosélia est capable de séduire Apitrini pour prendre son pollen et son nectar, dont le premier reste collé à Apitrini jusqu'à ce qu'il atterrisse sur une Rosélia femelle, et le second est utilisé comme nourriture pour Apitrini et est produit par Rosélia pour attirer Apitrini et avoir de l'aide dans sa reproduction. Cela dit, il existe plusieurs méthodes de pollinisation, divisées en celles qui n'ont pas besoin d'un autre Pokémon et celles qui en ont besoin. Les méthodes abiotiques incluent le vent et l'eau mentionnés précédemment, mais les cas biotiques sont les plus intéressants sans aucun doute. L'entomophilie, qui est le cas d'Apitrini et Rosélia, se produit lorsque la pollinisation a lieu grâce à un Pokémon de type Insecte. Cette situation est notable car les Pokémon de type Insecte ont été observés pour s'engager dans une constance florale, ce qui signifie qu'ils sont plus susceptibles de transférer le pollen à d'autres Pokémon de la même espèce. D'autres cas existent cependant, principalement l'ornithophilie, avec des Pokémon oiseaux, comme Piclairon, et la chiropterophilie, avec des Pokémon de l'ordre des chauves-souris (un ordre est un autre groupe taxonomique; les ordres sont classés en dessous des clades), comme Sonistrelle.
Maintenant, vous vous demandez peut-être pourquoi ce n'est pas un cas de mutualisme, mais plutôt une coopération obligatoire-facultative. Le fait est que Rosélia peut effectivement se reproduire sans l'aide d'Apitrini et d'autres pollinisateurs de type Insecte (le motif de fleurs et le parfum de Rosélia indiquent clairement qu'il est destiné à attirer les types Insectes pour la pollinisation) grâce à sa capacité à se déplacer et à dispercer son pollen sur les Rosélia femelles, mais avec l'aide d'Apitrini, la population de Rozbouton peut devenir beaucoup plus répandue, permettant aux Rosélia éloignés les uns des autres de se reproduire ; en outre, l'efficacité semble augmenter considérablement, car recourir à d'autres méthodes signifie que les chances de pollinisation correcte soient beaucoup moins élevées.
La protocoopération
"La Protocoopération est une relation symbiotique dans laquelle les deux Pokémon sont bénéficiaires mais dont ni l'un ni l'autre n'en a besoin pour survivre."
Crabicoque et Vorastérie ont une association très intéressante et unique ; ils forment vraiment un duo inattendu. Mais avant de parler de cela, il y a une chose que vous devez savoir sur Crabicoque. Bien que souvent vus dans les déserts, tous les Crabicoque ont des branchies et s'en servent pour respirer. Ils doivent retourner sur les rivages chaque année pour se reproduire et stocker de l'eau ; leur exosquelette leur permet de stocker de l'eau, mais leur carapace est également adaptée pour retenir l'oxygène de l'air et permettre de respirer grâce à ses branchies. Cependant, certains Crabicoque sont même trouvés sur les fonds marins peu profonds autour des récifs de mer ou de structures communes ; on ne les voit simplement pas quand on surfe dans l'eau car ils ne savent pas nager et sont donc coincés au sol. Vous ne les voyez pas non plus en plongeant dans Hoenn et Unys car ils préfèrent rester dans des endroits peu profonds, mais plusieurs Crabicoque ont été trouvé sur les récifs d'Alola, où ils rencontrent Vorastérie.
Maintenant, revenons à leur symbiose, Crabicoque permet à Vorastérie de voyager sur son dos, lui permettant de se déplacer beaucoup plus rapidement qu'il ne le ferait autrement, tandis que Crabicoque est protégé de Bargantua, Denticrisse et Hyporoi, car ils ne supportent pas le poison de Vorastérie mais chasseraient sinon Crabicoque une fois en mer. Vorastérie mange également un reste ou deux des repas de Crabicoque, mais il est très capable de chasser un peu par lui-même et de revenir auprès de Crabicoque. Un autre aspect intéressant de cette coopération est que, chaque fois que Crabicoque grandit et a besoin d'une coquille plus grande, Vorastérie l'accompagne, bondissant sur la nouvelle coquille de Crabicoque. Leur lien est si étroit, en fait, qu'ils semblent s'envoyer des stimulis pour ne pas évoluer, car Crabaraque a tendance à quitter l'eau pour vivre dans les déserts et sur les plages tandis que Prédastérie refuse de s'associer avec d'autres Pokémon et préfère prospérer seul, ce qu'il peut très bien faire ; ainsi, l'évolution signifie rompre ce lien, ce que ni l'un ni l'autre ne veut, en toute honnêteté.
Cette symbiose est une protocoopération, car elle n'est néanmoins pas du tout nécessaire ; Vorastérie survit très bien sans la mobilité supplémentaire et Crabicoque peut habituellement s'échapper et se cacher des prédateurs tout seul. Néanmoins, quand un Crabicoque et un Vorastérie solitaire se rencontrent, vous pouvez parier qu'ils s'associeront.
Le commensalisme
Le commensalisme obligatoire
"Le commensalisme obligatoire est une relation symbiotique où un Pokémon bénéficie de la relation, tandis que l'autre y est neutre ; de plus, cette relation est vitale pour l'espèce bénéficiaire."
Le processus d'évolution de Babimanta est probablement l'un des plus uniques qui existent, nécessitant la présence d'un Remoraid à proximité pour être déclenché avec succès, et cela se produit en raison de la relation entre Démanta et Remoraid. Pour faire simple, Remoraid s'est adapté pour se nourrir des restes de Démanta, et il peine à se nourrir lui-même sans l'aide de celui-ci. Quant à l'évolution de Babimanta, c'est encore un sujet largement méconnu, mais, comme mentionné dans une précédente édition de la Pokébiologie, les Babimanta sont des Pokémon très altruistes et aider Remoraid les fait se sentir heureux et utiles, libérant ainsi une grande quantité d'endorphines et d'énergie qui provoquent leur évolution.
Certains d'entre vous se demandent pourquoi cela n'est pas classé comme un cas de coopération. C'est considéré comme tel par un nombre décent de biologistes, mais le consensus est que Remoraid bénéficie beaucoup plus de cette relation que Démanta. Tout d'abord, le bénéfice que Démanta tire de cela est assez mineur, car Remoraid ne fait que retirer les ectoparasites du corps de Démanta et réduit ainsi ses risques d'infection. Pendant ce temps, Remoraid non seulement reçoit la majorité de sa nourriture des restes de Démanta, mais le flux constant d'eau à travers ses branchies amplifie la quantité d'oxygène captée, améliorant la respiration, car sinon, Remoraid devrait activement créer sa propre forme de ventilation pour permettre à suffisamment d'oxygène de passer à travers ses branchies, ce qui lui demanderait beaucoup d'énergie. En fait, les Remoraid sont sujets à mourir ou à être forcés d'évoluer en Octillery s'ils restent trop longtemps dans la mer sans suivre un Démanta.
Bien qu'il reste encore beaucoup de mystères autour de ce cas de commensalisme, Remoraid et Démanta se révèlent être l'un des duos les plus emblématiques et étudiés dans les mers, grâce à la forme adaptée de Remoraid avec des nageoires dorsales spécialisées dans l'aspiration, et à sa stratégie intelligente de se fixer sur un Babimanta, permettant ainsi à la raie d'évoluer en un merveilleux Démanta !
Le commensalisme facultatif
"Le commensalisme facultatif est une relation symbiotique dans laquelle un Pokémon bénéficie de la relation et l'autre y est neutre ; néanmoins, l'espèce bénéficiaire n'a pas besoin de cette symbiose pour survivre."
En tant que larve, la pré-évolution de Charmillon, Chenipotte, a une alimentation basée sur des feuilles tombées de Pokémon de type Plante, souvent répandues sur le sol en raison de capacités telles que Tranch'Herbe et Tempête Verte. En se nourrissant des feuilles d'Herbizarre, Chenipotte ingère également une substance toxique appelée ivenolide, qui a pour formule C23H34O2, présente sur les feuilles d'Herbizarre ; cette substance, cependant, n'est pas toxique pour Chenipotte et ses évolutions ultérieures car ils sont immunisés contre ce type spécifique de poison. Grandir avec cette substance permet aux prédateurs courants d'éviter de chasser Charmillon, car la toxine prend effet sur eux et les laisse avec un goût extrêmement amer en bouche, ce qui fait que presque tous les prédateurs de Pokémon papillon et phalène évitent de cibler Charmillon et sa famille évolutive. Si vous êtes curieux à propos de Papinox, il ne s'engage pas vraiment dans ce commensalisme, car il peut produire son propre poison pour éloigner les prédateurs, contrairement à Charmillon, qui dépend des feuilles d'Herbizarre en tant que larve.
Des recherches approfondies ont également récemment conclu que différents Herbizarre peuvent produire différentes substances, toutes aidant Charmillon mais causant tout de même des effets différents sur lui. Par exemple, chez les Herbizarre originaires de Kalos, il semble que Charmillon développe un système immunitaire plus fort et a de beaucoup moins de chances d'être atteint du Pokérus (un virus touchant uniquement les Pokémon). Charmillon semble également être en mesure de contrôler l'endroit où l'ivenolide est le plus concentré sur son corps. Il préfère diriger la substance vers ses ailes, car c'est l'endroit où les prédateurs essaieront le plus souvent de le chasser ; des études ont montré que les ailes ont environ trois fois plus d'ivenolide que le reste de son corps.
Après avoir lu beaucoup sur la pollinisation ici, vous supposez probablement que Charmillon pollinise également Herbizarre, n'est-ce pas ? Comme ils ont une relation si belle. Et bien, en réalité, ce n'est pas le cas. Herbizarre, contrairement à la plupart des types Plante, structure son pollen de manière assez inhabituelle : il le regroupe en sacs appelés pollinia, qui collent aux pieds des pollinisateurs et sont transportés avec eux pour une meilleure efficacité. Cependant, de tels sacs sont très lourds pour les pollinisateurs légers tels que Charmillon, ce qui signifie qu'ils se retrouvent malheureusement coincés sous le poids et sont pris au piège au sol, incapables de voler. Le travail de pollinisation d'Herbizarre est laissé aux types Insecte de plus grande taille tels que Lucanon et Pyrax.
Le parasitisme
Le parasitisme obligatoire
"Le parasitisme obligatoire est une relation symbiotique dans laquelle un Pokémon bénéficie et l'autre y est handicapé ; de plus, l'espèce parasite a besoin de ce bénéfice pour survivre."
Bien que Parasect semble être le cas évident de parasitisme, notre équipe de recherche a décidé d'étudier un cas unique de cette symbiose. Depuis l'Antiquité, il a été prouvé que Statitik s'attache à des types Electrik de plus grande taille, principalement aux Zéblitz, mais Lainergie, Raichu, Luxio et Elecsprint sont également souvent des hôtes pour lui. Cependant, seulement récemment, la raison de ce comportement parasite de Statitik a été découverte : l'électricité. Statitik lui-même est trop petit et faible pour produire sa propre électricité, il doit donc voler de l'électricité à d'autres types Electrik pour pouvoir évoluer en Mygavolt et finalement produire sa propre électricité. Le triste aspect de cette symbiose, cependant, est que Statitik est ce que notre équipe appelle des électrophages obligatoires, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas survivre sans voler de l'électricité.
Nos récentes études ont également montrées que les Statitik sont excellents pour trouver la proie idéale. Ils ont une capacité très développée à détecter les signaux électriques de leur proie potentielle. Statitik a également tendance à avoir un comportement différent lorsqu'il est sur un de ses hôtes ; l'un de mes collègues a pensé à les diviser en deux sous-espèces différentes, Ixostatitik et Argastatitik. Le premier reste très attentif à son hôte, de manière indolore et généralement passe inaperçu, jusqu'à ce qu'ils soient prêts à subir une exuviation (un changement de leur exosquelette) et à se reproduire avec d'autres Ixostatitik, mais ce processus prend généralement beaucoup de temps. D'autre part, le second préfère des repas rapides d'électricité, changeant souvent d'hôte et se reproduisant avec d'autres Argastatitik en dehors de l'hôte. Néanmoins, je suis personnellement en désaccord sur la division de l'espèce pour le moment, car nos recherches sur le sujet ne sont pas assez approfondies pour en tirer des conclusions de ce type, et aucun signe de spéciation n'a été enregistré.
Cependant, étant donné que Statitik est un Pokémon minuscule, Zéblitz remarque à peine que son électricité est volée, surtout car Statitik n'a besoin que d'une très petite quantité d'électricité pour être satisfait. Néanmoins, le vol prolongé d'électricité peut être très nuisible pour Zéblitz. Maintenant, vous vous demandez peut-être comment Zéblitz peut ne pas remarquer que Statitik vole son électricité, surtout si Statitik peut prendre jusqu'à deux heures pour préparer son mécanisme de vol d'électricité ? Notre équipe a récemment trouvé des preuves que Statitik émet des ondes électromagnétiques qui perturbent les capteurs d'électricité de son hôte. La stratégie utilisée par Statitik pour s'attacher à sa proie est également très unique ; il suit les hôtes potentiels et attend dans l'herbe haute jusqu'à ce qu'une opportunité se présente pour qu'il saisisse et grimpe sur pratiquement n'importe quel type Electrik passant.
Le parasitisme facultatif
"Le parasitisme facultatif est une relation symbiotique dans laquelle un Pokémon bénéficie et l'autre y est handicapé ; cependant, l'espèce parasite n'a pas besoin de ce bénéfice pour survivre."
Même si j'ai parlé de mycorhize auparavant, cette relation emmène l'association mycorhizienne sur un chemin un peu différent. Vous voyez, la plupart des associations mycorhiziennes sont mutuelles, mais quelques-unes sont en réalité parasitaires, comme c'est le cas de la symbiose entre Spododo et Noadkoko d'Alola. Spododo fournit de l'eau et des minéraux à Noadkoko d'Alola comme Trompignon le fait pour Floramantis, mais Spododo est également capable de provoquer plusieurs maladies chez Noadkoko d'Alola.
Cependant, ce qui est intéressant à propos de Spododo, est qu'il est sans doute l'un des Pokémon les plus beaux de tout Alola. Moi et la plupart de mon équipe de recherche étions fascinés par la beauté de Spododo la nuit, car c'est l'une des rares espèces de champignons bioluminescents, grâce à une enzyme appelée luciférase, qui provoque l'émission de lumière la nuit. Pourtant, ne vous laissez pas tromper, car Spododo est l'un des Pokémon les plus dangereux pour sa taille, causant des maladies sur toute plante à laquelle il essaie de voler du glucose. À ce propos, il y a des preuves que Noadkoko d'Alola habitait également la Jungle Sombrefeuille, mais a été exterminé par la population simplement colossale de Spododo dans la jungle, qui causait constamment des problèmes pathogènes. Ainsi, Noadkoko d'Alola n'a été trouvé que sur l'Île Noadkoko reculée.
Cependant, revenons au sujet de la mycorhize, ce cas de symbiose est en réalité facultatif, car Spododo peut très bien survivre sans associer ses hyphes aux racines d'une plante, contrairement à son cousin champignon, Trompignon. En fin de compte, n'hésitez pas à apprécier la beauté de Spododo, mais assurez-vous simplement de tenir vos Pokémon de type Plante à l'écart de lui.
L'amensalisme
"L'amensalisme est une relation symbiotique dans laquelle un Pokémon est neutre et l'autre est handicapé."
Avez-vous remarqué que la Forêt Déconcertante (communément appelée par les dresseurs Kalosiens comme la Route 20) a peu ou pas de Pokémon de type Plante, à l'exception de Trompignon, Gaulet et Desséliande ? C'est à cause de Desséliande ; récemment, lors de la recherche de l'absence de Pokémon de type Plante dans la forêt, notre équipe a conclu que Desséliande produit une substance toxique pour la plupart des Pokémon de type Plante, qui est libérée sur le sol par les racines de Desséliande et qui fait partie de la raison pour laquelle il peut contrôler les arbres (oui, il peut aussi faire ça !). Cette relation amensaliste se produit non seulement avec Phyllali, mais avec pratiquement tous les Pokémon de type Plante qui s'approchent de la forêt, à l'exception des rares Pokémon de type Plante non-végétaux, qui comprennent Trompignon, Gaulet, Spododo et Lampignon.
Maintenant, où entre en jeu Phyllali ? Eh bien, la Roche Moussue de Kalos est située au cœur de la forêt, ce qui attire de nombreux dresseurs avec Évoli à se lancer dans la forêt pour le faire évoluer ; le problème est que, une fois évolué en Phyllali, la substance que Desséliande met dans le sol commence à affecter Phyllali alors qu'il essaie de collecter de l'eau et du sel minéral dans le sol. Il est très courant de voir des résidents vivant près de la forêt demander de l'aide pour leur Phyllali empoisonné ; certains même s'évanouissent dans le processus de fuite de la forêt. Cet effet est particulièrement puissant sur Phyllali, car il est, tout comme tous ses parents évolutifs, très adaptable à son environnement, et ce n'est pas toujours une bonne chose ; Phyllali absorbe beaucoup d'eau et de minéraux du sol, car il a besoin de maintenir son métabolisme élevé par rapport à celui d'autres types Plante. Un autre aspect de cette relation est qu'Évoli a besoin d'une grande quantité d'énergie pour évoluer et se développer en Phyllali, mais la même substance entrave également la croissance de la plupart des types Plante, Phyllali inclus. Cela rend l'évolution un peu mal formée ; par exemple, des recherches sur le sujet ont permis à notre équipe de recherche de conclure que les Évoli qui évoluent en Phyllali dans les Bois Clémenti, la Forêt de Vestigion, la Clairière Réflexion et la Jungle Sombrefeuille sont généralement 15 % plus grands et plus forts que les Phyllali qui ont évolué dans les Bois Hésitants.
Concernant la substance produite, il s'agit d'un composé organique appelé Dessénone, de formule C10H6O3. Grâce à sa composition, cette substance ne peut être brisée par la plupart des Pokémon, mais plus spécifiquement les Pokémon de type Plante ; en fait, la plupart des Phyllali évolués à Kalos ont une concentration considérablement élevée de cette substance dans leur corps. Cependant, étrangement, cette substance peut être utilisée comme médicament pour diverses maladies de la peau.
La compétition
"La compétition est une relation symbiotique qui handicape les deux Pokémon."
Au cœur de la Jungle Sombrefeuille, une guerre pour le territoire, la nourriture et les ressources a lieu. Capidextre et Quartermac se battent pour des Baies comme la Baie Figuy, la Baie Mago, la Baie Sédra, la Baie Lonme et la Baie Résin, certaines des Baies que ces singes utilisent pour se nourrir ; mais bien sûr, la Baie Nanab est leur préférée. Cette relation symbiotique est particulièrement intéressante car ces deux espèces sont très taxonomiquement et génétiquement proches. Heureusement, bien qu'étant donné que les deux espèces sont assez équivalentes dans leur compétition, aucune d'entre elles ne risque de disparaître. En fait, cette compétition intensifie la sélection naturelle, ce qui rend les Capidextre d'Alola légèrement plus forts que leurs homologues de Sinnoh !
Je sais que vous vous demandez probablement comment un type Combat peut être à la hauteur d'un type Normal en matière de compétition, mais pour être juste, les relations symbiotiques ne sont pas toujours aussi simples. Les Capidextre sont naturellement rusés et rapides, ils peuvent facilement voler de la nourriture et des ressources et passer inaperçus auprès des Quartermac. Cependant, en combat direct, Quartermac a tendance à avoir l'avantage sur son compagnon d'ordre. Parlant de leur ordre, les Primates, c'est un groupe très peuplé qui inclut également Colossinge, Monaflémit, Simiabraz, Feuiloutan, Flamoutan, Flotoutan, Darumacho et Gouroutan ainsi que leurs pré-évolutions, et s'il y a une chose qui leur est commune, c'est leur passion pour les Baies Nanab.
Cependant, toujours sur le sujet de la compétition, il existe plusieurs types de cette relation, et il n'y a pas vraiment de façon solide de la classifier. Néanmoins, la méthode la plus acceptée pour classifier la compétition est par mécanisme ; la compétition d'interférence est lorsque les espèces se confrontent directement, généralement par aggression, tandis que la compétition exploitative se produit en raison de la rareté d'une ressource commune aux deux espèces. Le cas de Capidextre et de Quartermac semble être un mélange des deux.
Conclusion
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que le monde Pokémon est vraiment merveilleux, mais en analysant la symbiose, il est possible de creuser profondément les liens entre les Pokémon et de trouver toutes sortes de relations imprévues et étonnantes. J'espère que vous avez apprécié votre lecture et que vous avez pu en apprendre un peu sur le monde de la biologie. Restez à l'écoute de la prochaine édition de Pokébiologie pour en savoir encore plus sur cet aspect mystérieux du monde Pokémon.